Nouvelle année, nouveau projet
C'est en ce début d'année que je débute ce projet longtemps différé : celui de tenir un blogue différent, un blogue qui s'apparente plutôt à un journal public. Je m'exprimerai davantage là-dessus dans les prochaines semaines.
Chaque début d'année s'avère une promesse, celle qui tout ira bien et qu'on sera réuni de nouveau l'année prochaine, si possible en bonne santé, pour célébrer le passage à la nouvelle année. Malheureusement, ça ne sera pas nécessairement le cas puisque personne ne sait quand la maladie décidera de s'inviter dans votre famille pour vous pourrir la vie pendant quelques mois, voire quelques années. On recourt alors à la métaphore militaire pour l'affronter. Aussi est-il assez courant d'entendre les gens parler de se battre contre la maladie alors qu'au fond il ne suffit que de se soigner et, parfois, prier pour que la guérison se pointe à l'horizon. Personnellement, je suis un partisan du laisser faire, me disant qu'il vaut mieux s'abandonner totalement aux mains du personnel soignant. Cela leur facilite la tâche. Croyez-moi, ils n'en ont rien à foutre de vos jérémiades, car ils voient des gens comme vous du matin au soir.
Je ne sais pas quoi dire sur cette nouvelle année qui commence. Comme tout le monde, je remercierai ceux et celles qui prendront la peine de m'en souhaiter une bonne et, bien entendu, je formulerai mes vœux en retour : santé, bonheur, sagesse. En vérité, je trouve l'exercice de plus en plus mécanique, à quelques exceptions près. Depuis la mort des parents, et de la dislocation de la famille qui s'en est suivie (non pas pas voie de conséquence, mais simplement en raison du passage du temps), les fêtes ne représentent plus un moment aussi heureux qu'avant. Parfois, il s'agit davantage d'une contrainte qu'un événement plaisant. Et puis, les années se succèdent. Pourquoi le souligner avec autant de fracas ? Tous ces feux d'artifice, ça rime à quoi ? Comme le soulignait l'ami Pierre sur Facebook, sur le plan collectif, on sait déjà que ça sera une année de m... Le monde est secoué par les guerres et les conflits de toutes sortes. L'Ukraine, la Palestine, le Soudan, le nord du Congo, etc. Et quand j'entends des chefs d'État parler de paix, eux qui ont investi plus de 700 milliards de dollars dans l'industrie militaire et à peine 35 dans la coopération internationale et le système onusien, ça me donne envie de gerber… Ne vous demandez plus d'où vient le cynisme en politique.
Nouvelle année, nouveau projet, donc. Une année sans trop d'espoir, mais une année empreinte de sagesse et de créativité. C'est ce que je souhaite aux lecteurs et aux lectrices de ce modeste blogue : de la créativité, de la sagesse, de l'inventivité, de la joie. Inutile d'en rajouter ; vous m'avez compris.
Je vous remercie de me suivre et, le cas échéant, de vous abonner.